Cétoine dorée ou...

... Hanneton des roses


Une des choses qui n'ont pas changé depuis l'enfance : le plaisir de voir un insecte jamais vu encore. Celui-ci ce matin, immobile sur une rose fanée, était comme une pierre précieuse, et je m'en fiche bien d'employer des métaphores usées.
Comme j'essayais avec une brindille de lui faire prendre une pose plus photogénique, j'ai d'abord craint qu'il soit mort, puis engourdi ou malade, me semblant essayer péniblement de se soulever sur ses pattes. Il était plus probablement en train de se réveiller après avoir dormi au soleil : quand je l'ai à nouveau cherché dans mon viseur il n'était plus là mais me donnait à entendre une application vivante du verbe vrombir.
Comme le hanneton foulon trouvé l'an dernier sous le pin, il est aussi chez lui : il y a ici depuis plusieurs années le bois mort en décomposition qu'il lui faut pour naître et les roses qu'il aime. (cf. Wikipédia)
Aussi repérée dans une plate-bande sarclée, une plante inconnue.